Prendre la mer...

Prendre la mer

Par temps clair

Hisser les voiles

Et naviguer aux étoiles

Partir droit devant

Ou gré du vent

Fendre les eaux

Au risque des flots

Mais quitter le quotidien trop urbain

Et se retrouver enfin...

(Texte et photos de Frederic Gerchambeau)

L'automne arrive, l'automne est là...

L'automne arrive, l'automne est là,

Il est venu à petits pas

Pour peindre la forêt

De la base au sommet

De couleurs enflammées

Aux derniers feux de l'été.

Bientôt les bois seront nus

Et leur silhouette menue,

Ombres noires et tordues

Sous le vent froid et cru...

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Paris, au loin, vu de près

3 photos de Paris prises au travers d'un très puissant téléobjectif

(Photos de Frederic Gerchambeau)

Floating just floating

Gargouilles de Notre-Dame de Paris

(Photos de Frederic Gerchambeau)

Vision déformée...

Vision déformée

D'un monde brouillé

Dans un miroir rêveur

Aux reflets en vapeurs

D'incertitude

La réalité s'élude

En géométries

Parées d'infini

Et renaît en mirages

Et traînées de nuages

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Le nounours masqué

(Photo de Frederic Gerchambeau)

Plantes de lumière

(Photo de Frederic Gerchambeau)

C'est un joli pont d'art...

C'est un joli pont d'art
Qui s'en vient et repart
Au dessus de la ville
Coloré et gracile
Et qui donne à rêver
En visions chamarrées
A des mondes lointains

Où l'on vivrait sans fin

De bonheur et de joie

Sans contrainte et sans loi...

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Les murs affichent leurs couleurs...

Les murs affichent leurs couleurs

Pour parer à la torpeur

De nos villes trop grises

Les murs se déguisent

Deviennent malicieux

Pour le sourire des yeux

Ils nous rappellent à la vie

Ils nous rappellent à l'envie

Rêve d'une cité arc-en-ciel

Où vivre aurait un goût de miel

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Dark shade of Wright

Très modeste hommage à Rick Wright, qui vient de s'envoler sans retour vers la face cachée du ciel.

A quoi rêvent les statues... ?

A quoi rêvent les statues
Qui habitent nos rues ?
Elles élèvent les yeux
Et contemplent les cieux
Semblant y déceler
En secrètes pensées
Des trésors inconnus
Bien cachés dans la nue
Et qu'un être de chair

Ne verrait qu'en mystère

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Nous sommes frère et soeur...

Nous sommes frère et soeur
Et poupées d'amateur
Pour qui voudra de nous
Même coupée au genou
Dans notre allure amène
Nous sommes presque humaines
Et nous vous ressemblons
Coeur et âme dans le fond
Car oui les poupées vivent

Et vont par mille rives...

(Texte et photo de frederic Gerchambeau)

Obélisque moderne...

Obélisque moderne

Aux couleurs un peu ternes

Seul souvenir resté de vastes ateliers

Où travaillaient des centaines d'ouvriers

Mais l'usine est parti un mal jour

Désormais pour toujours

Ne laissant qu'un grand champ

D'herbes au vert hésitant

Sous un ciel d'opal

D'un bleu blanc abyssal

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

La vie sur un mur...

La vie sur un mur

affirmée et très sûre

Au milieu de la pierre

Désertée et austère

Clameur verte

Forme ouverte

En défi permanent

A la mort au néant

Et au rien alentour

Mais la vie vainc toujours

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Une mer de vélos...

Une mer de vélos
Du plus vieux au plus beau
Pour aller en tous sens
En roulant sans essence
A la force du corps
Ou tranquille sans effort
En flânant
Nez au vent
Parmi les vallées
Et les champs de blé

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Wakening

C'était un matin, très tôt, dans une maison entourée de grands arbres et j'avais mon ordinateur et mon clavier à portée de main. J'ai regardé par la fenêtre le soleil se lever lentement tout en écoutant les premiers chants d'oiseaux. C'est ce moment que j'ai transcrit dans ce morceau que j'ai logiquement intitulé Wakening.

Mêlée de vert et gris...

Mêlée de vert et gris

La ville se tient ainsi

Hésitante et figée

Sous un ciel mixé

Béton/Bosquet en miroir

Bataille sans victoire

Urbanité naturelle

Nature articificielle

Tout se mélange

Jusqu'à l'étrange

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Code de lumières...

Code de lumières

Le long des artères

Des villes circulées

De voitures pressées

Passe-Freine-Arrête

Jour et nuit se répète

Automatique

Electronique

A l'infini des rues

Et des larges avenues

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Une porte suspendue...

Une porte suspendue

Entre terre et nues

Comme un sentier

Secrètement tracé

Vers un autre ciel

Caché et celestiel

A retrouver

Et à ne plus oublier

Pour s'y retrouver

Et ne plus s'oublier

(Texte et photo de Frederic Gerchambeau)

Entre ombre et lumière...

Entre ombre et lumière
Nous passons dans l'air
Esprits du vent
Au coeur du néant
Sans visage
Trace d'image
Nous allons
Nous irons
En essence
Du silence

(Texte et photos de Frederic Gerchambeau)

Le parc Barbieux, à Roubaix, le matin...

(Photos de Frederic Gerchambeau)

Bonjour à toutes et à tous !

Bonjour !

Aujourd'hui, nous sommes le 7 septembre 2008 et je crée ce blog consacré à la photographie et à la poésie. Mais j'y mettrai ici et là aussi de la musique, celle que je crée la nuit à l'aide de mes ordinateurs. Soyez les bienvenu(e)s sur mon blog et merci de votre visite !

Frederic Gerchambeau